[le site de Fabienne Swiatly ]

Les bleus de l'enfance parce que jouer peut-être dangereux.

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Signaler d'abord la fin du site historique Zazieweb et je vous invite à lire le texte d'Isabelle Aveline qui en dit long (et bien) sur l'audace nos institutions culturelles. Colère et tristesse en moi mêlées. Lire ici.
Répétition de ma lecture Résider en (Ville) qui aura lieu à la Maison du peuple le samedi 17 octobre à Saint-Claude. Frédéric Folmer et Claude Jordan créent la musique et le sonore (trouve pas d'autre mot) de cette lecture, ce sont deux musiciens professionnels et c'est très agréable de travailler avec des pros. Quoique impressionnée,  je me sens à l'aise pour lire. Cadrée. Nous avançons bien. Sérieusement - même si je ne peux m'empêcher de raconter deux ou trois bêtises, inévitables lorsqu'on doit se concentrer longtemps. J'aime lire à voix haute et c'est la première fois que j'écris un texte uniquement pour une lecture (environ 1h20 de spectacle). On aborde la page, les mots, la construction différemment. J'ai toujours aimé la lecture à voix haute que j'ai pratiquée pendant plusieurs années à la radio et en salle avec le groupe Abus de langage.
Et j'aime passer ainsi, dans une journée de l'écriture de mon roman (lecture à voix basse) à celle d'un texte poétique (lecture à voix haute). De toute façon, je travaille de manière mosaïque. Je ne sais pas faire autrement. Une heure sur un texte, une heure sur l'administratif, une heure pour la vie de famille, retour au texte. Deux heures est mon temps de concentration maximum, il me semble. J'ai appris à apprivoiser ce tempérament. J'ai pu mener ainsi de front ma vie de femme, de mère, d'écrivain et élever plus ou moins sérieusement quatre filles et un chat. Quand je lis Simone de Beauvoir, j'envie sa capacité de travail. Des heures entières à lire, écrire, la tête penchée sur ses feuilles. Bien sûr, elle n'avait pas de filles et de chat. Comment la vie de famille interfère-t-elle dans notre travail de création est une question que j'aimerais développer. En tout cas, je n'ai jamais voulu poser la création et l'enfantement comme une dualité. J'ai eu des enfants et j'écris des livres. C'est possible.@misàjourle19septembre2009 - écouter aussi ma tentative sonore ici dont je viens de découvrir que la lecture est prohibée à partir de la Médiathèque où je suis connectée, le titre contient le mot Obscène. Bien entendu j'ai accès à tous les potins concernant Secret Stories ou les derniers caprices de la dénommée Jennifer.

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Fureur de lire  - Genève, la ville où je me sens bien même si l'architecture contemporaine a effacé le visage de la ville, mais la présence du Rhône. Il fait beau ce jour-là, je délaisse la Maison Communale de Plain Palais pour me rendre au cimetière des Rois. Le cimetière des grands hommes comme disent les Genevois. C'est un joli lieu où les tombes se partagent une douce pelouse sur laquelle on peut s'assoir, pique-niquer, profiter de la présence des morts. Aujourd'hui je viens rendre une visite à Grisélidis Réal. Je trouve assez vite sa petite tombe derrière la stèle majestueuse de Borges. Et je reste un bon moment devant sa plaque qui raconte jusqu'au bout l'incroyable vie de l'écrivaine qui est parvenue à se faire enterrer parmi les grands hommes. Celle qui fit scandale parmi les biens pensants de la ville, même après sa mort. Et c'est debout, bien droite que je me tiens devant les mots gravés : écrivain, peintre, prostituée. Je me sens joyeuse d'une si belle insistance à assumer sa vie. Et je me dis que la journée est belle. Que la journée est grande. Fureur de vivre à Genève. @misàjourvendredi2octobre2009-lire aussi les ateliers d'écriture ici

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Fureur de lire - Genève, atelier avec l'écrivain vivant. Ce que je précise à chaque fois et qui fais toujours rire les plus jeunes. Ils ont 12,13 ans. Je présente mes livres et c'est Boire qui les intrigue le plus. Parmi les huit élèves présents plusieurs revendiquent leurs origines portugaises, un est croate, une guinéenne. Petite séquence d'écriture. Ils se sentent à l'aise même celle qui écrit phonétiquement. Lecture à voix haute,  arrive le photographe du festival et voilà les fille qui se mettent du glosh sur les lèvres - elle n'ont pas encore l'âge du rouge - et les garçons de lisser leurs cheveux. Le photographe les impressionne à peine. Génération image. Mais ni lui, ni moi n'avons le droit de montrer leur visage sans autorisation.

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