[le site de Fabienne Swiatly ]

C'est une trace venue s'installer en moi pour en faire de l'écriture.

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           L'écrivain est dans la manif  !

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trouvé dans catégorie : Les ateliers d'écriture

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Bédarieux, centre du monde... et moi au milieu est sorti... très beau livre, qui doit beaucoup à la pugnacité de la directrice de la médiathèque : Anne Chastrusse. Une sélection de trente textes et photos sur les 80 réalisés pendant ma résidence à Bédarieux. Restitution, lecture vendredi après-midi avec les 4 classes de lycéens et leurs professeurs, puis avec les adultes. La nécessité de réaliser un livre se pose toujours en fin d'atelier. Mais s'il ne vient pas envahir les étagères des libraires, il est la trace nécessaire d'un travail de groupe. Il me (nous) permet aussi de clore l'événement, puis de montrer à d'autres ce qui a été fabriqué. Oui j'aime les mots de l'usine pour raconter, les si bien nommés : ateliers d'écriture. Cette résidence fut l'occasion pour moi d'intégrer  pour la première fois mes photos. Je pense renouveler l'expérience texte et photos (sous une forme différente) avec une classe de 3ème à Givors, si l'école obtient le financement. Ce que je saurai tardivement et pourtant il me faudra bloquer une partie de mon agenda sans certitudes. Exercice difficile (car des projets de la sorte, j'en ai bien une dizaine en attente) et qui me rend parfois colère quand on tord le nez devant les tarifs : ça paye bien, écrivain. Mais faut-il encore que cela paye. 

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Ecrivaine. Je revendique le terme, oui avec le petit e vers la fin qui fait la différence surtout quand j'entends dire que dans écrivaine l'inécoutable serait le vaine de la fin alors que le vain dans écrivain semble normal ? Audible. Il faut savoir que dans les années soixante, le terme étudiante raclait les oreilles et maintenant c'est habitude, non ? Il est vrai que parfois la féminisation des mots rajoute un peu trop de fesse comme dans contre-maitresse, mais est-ce si indécent ? D'ailleurs une papesse me procurera toujours plus d'allégresse que l'étriqué d'un pape. Si de nombreuses écrivaines rechignent à employer le féminin (et j'en ai fait partie), c'est qu'elles ont le sentiment d'être en dehors de la lignée des Hugo, Vallès, Michaux, Baudelaire, Faulkner ... la lignée des écrivains ! Depuis j'ai trouvé la solution. Chaque matin devant l'écran, je me répète : Simone de Beauvoir : écrivaine ! Clarisse Lispector : écrivaine ! Virginia Woolf : écrivaine ! Marguerite Duras : écrivaine ! Annie Ernaux : écrivaine ! Doris Lessing : écrivaine ! Marina Tsvétaïeva : écrivaine ! Elfriede Jelinek : écrivaine !  Madame de la Fayette : écrivaine ! Simone Weil : écrivaine ! Hannah Arendt ... A chacun d'enrichir la liste, sa liste. Au bout d'un moment l'oreille s’habitue sans que cela paresse étrange et surtout pas vain !

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