Lire absolument sur le site de François Bon - sa réaction à l'article du Monde concernant la pratique des ateliers d'écriture. Article qui m'avait réjouie d'abord : enfin ils parlent des ateliers et ensuite l'agacement : encore la question de l'atelier comme lieu de formation de l'écrivain. Alors que depuis dix ans d'animation, j'ai eu rarement la question posée pendant l'atelier car il s'agit de la confrontation avec le langage et la littérature qui est proposée. Et même si certains de mes participants ont publié ensuite, cela a été possible et uniquement possible, parce qu'ils ont eu la force, la nécessité de s'attaquer au chantier d'écriture en dehors de l'atelier.
Et pour compléter la liste de phrases que François propose à la réflexion celle d'Aimé Césaire qui accompagne ma pratique des ateliers : J’ai plié la langue française à mon vouloir-dire.