[le site de Fabienne Swiatly ]

Le fond d'écran de l'ordinateur qui aspire.

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Début juillet, déménagement dans la maison en bois. Maison construite par mon compagnon. Il sait faire cela construire une maison pour nous abriter. Depuis, il me semble que l'écriture est une bien mince affaire. Tout l'été sans connexion internet, sans téléphone et le portable qui passe mal. Le bien que cela fait. Que cela m'a fait. Retrouver une certaine lenteur, et si les premiers jours, quelque chose m'a manquée, très vite je me suis habituée. J'ai même écrit des lettres. A la main. Avec l'enveloppe et le timbre. Le plus difficile a été de retrouver les adresses. Je ne les inscrits plus nulle part, certaines de les retrouver grâce aux mails ou l'annuaire électronique. Comme il y avait les livres à ranger, beaucoup de livres - même si j'en ai donné un grand nombre aux enfants, aux amis libraire qui vendent de l'occasion, aux invités et à la bibliothèque sauvage de la gare de Pontcharra (je ne supporte plus que les livres s'empoussièrent dans mes étagères) - j'ai pu relire et aussi découvrir que certains livres n'avaient  jamais été lus (oubliés). Tout l'été, derrière les volets clos pour se protéger de la chaleur, j'ai retrouvé une certaine lenteur et aussi une certaine distance avec l'actualité. Une brève mais bénéfique période. Depuis une semaine la prise téléphonique a été installée, le fournisseur d'accès (quel titre !) prévenu. Alors dans peu de temps, retour sur le fil du net. Je ne m'en réjouis pas mais ce sera plus simple pour travailler. Un voyage estival sans quitter la maison  et dont je suis déjà nostalgique. J'étais bien. Bien.