J'ai rencontré Mateja Bizjak Petit au Centre Artistique de Tinqueux - elle y a entendu ma lecture de Stimmlos / Sans voix. Elle en traduit actuellement une partie en Slovène pour une anthologie de poètes femmes françaises (Je me demande dans quel sens il faut aligner ces trois mots pour faire identité ?) Ce texte interroge ma relation à la langue allemande (la langue de ma mère qui est venue vivre en France après la deuxième guerre mondiale) - la langue des perdants à cette époque. Cette relation à la langue allemande devrait résonner de manière singulière en Slovénie, pays qui a connu l'occupation allemande et autrichienne. Mateja a choisi de garder les passages écrits en allemand, tel que. Dans un mail, elle m'explique que femme allemande se dit Nemka en slovène (les deux mots reviennent souvent dans mon texte) - Nem signifie aussi muet. Le hasard des traductions qui donne encore une autre ampleur à mon propos. Depuis quelques semaines je retrouve donc avec plaisir ce texte que je vais lire Samedi 13 mars au NTH8 en compagnie du violoncelliste Marc Lauras. @dernièremiseàjouvrendredi12mars2010etlireaussiLacentralesurObsessionUsine