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L'encre du tatouage qui bleuit avec le temps.

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trouvé dans catégorie : Les ateliers d'écriture

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Si on veut écrire on peut écrire
Si on veut lire  on peut lire
On n’aime pas écrire et pourtant on devient écrivain
Si on veut on peut

Aujourd’hui, je ne sais pas écrire, pourtant j’ai lu des tas de livres

Collège Rosset - classe de Mme Gimazzane

 

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trouvé dans catégorie : Les ateliers d'écriture

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Il est de ceux à qui il faut souvent demander de baisser la capuche de son sweat. Il est intelligent, mais tout semble vouloir dire non en lui. Insister pourtant. Ne pas lâcher prise. C'est de lire des textes de poète, c'est de parler de l'écriture comme une arme, un outil, c'est de raconter comment l'écriture et la lecture m'ont sauvée de l'embourbement social qui finissent par le rassurer. Alors, il écrit cette phrase...Cascade agressive, rivière énervée, le vent comme mort. Un bout de phrase sec, précis qui convoque une suite. Mais déjà celle-là. Il lit la phrase aux autres, il comprend très bien ce qu'elle sous-tend de lui. Quelqu'un applaudit. Il est content. Nous aussi. 

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La langue que je parle est parfois incompréhensible
La langue que je parle est parfois imprévisible
La langue que je parle est parfois insensible
La langue que je parle est parfois difficile

La langue fourche quand je suis énervé

La langue que je parle est un peu grossière

C'est ma langue à moi, ma langue naturelle. Je parle  psahtek, cassé, zarbi, chelou, riva, ceci est ma langue. Moitié turque, moitié française. C'est ça la langue que je parle. Ma langue à moi, ma langue de ouf. 

 La langue que je parle me donne la force d’aimer, la force d’apprécier. Ma langue réconforte les gens, les rassure, elle est française, c’est la langue que je parle tous les jours avec mes amies, ma famille, même si les mots sont des fois désagréables, ils me défendent contre les gens en langue de serpent, qui ont pour langage des gros mots courants. Moi, je ne suis pas comme ça. Ma langue je la parle, je l’aime, c’est ma langue maternelle, sans elle ma vie n’aurait pas de sens.

La langue que je parle, c'est une langue que personne n'utilise au collège, c'est une langue venue d'une île, l'île Maurice. Ma langue est une langue paradisiaque. 
 
La langue que je parle est comme la langue de ceux de mon quartier

La langue que je parle est jurassienne
La langue que je parle est familière
La langue que je parle est comme celle de mes professeurs


La langue que je parle est avec accent.

La langue que je parle est pleine de fautes quand je l’écris
La langue que j’écris est bizarre
Ecrire la langue que je parle est très dur.


La langue que je parle est française, turque, anglaise, allemande, arabe
La langue que je parle est celle  de mon quartier


La langue que je parle est pauvre.

Extrait d'un texte collectif écrit par  une classe de 6ème du collège Rosset. 

Dernière mise à jour mercredi 15 avril 2009 - Obsession usine à lire ici  

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